Les années 1960 - Refondation tourmentée

Mai 1968 : un campus au coeur de la contestation

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Vu par Frap

A partir du 13 mai ce sont les événements de Paris et de Nanterre qui donnent le "la" de la contestation et rythment également l’agitation étudiante à Nantes. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres villes, à Nantes la jonction entre les mouvements étudiant et ouvrier s’y passe bien.

L’Université totalement prise de cours

Pendant la durée des événements les responsables du Rectorat – qui assurent l’administration de l’Université à cette époque – prennent du champ au moment où les événements se déclarent. Seuls les doyens des différentes facultés maintiennent un dialogue régulier en se réunissent chaque semaine pour faire le point et essayer d’assurer une gestion et une coordination minimale.

Quant aux enseignants, leurs réactions sont très diverses. Une grande partie, non nantais, rentre dans une logique d’attentisme.

Un certain nombre d’enseignants restés présents manifestent de la considération pour le mouvement. Certains d’entre eux n’hésitent pas à s’associer ouvertement et avec une certaine véhémence à la contestation.

Des revendications qui évoluent

Alors qu’au début du mouvement les revendications des étudiants portent davantage sur des questions en lien avec leurs conditions de vie, elles concernent bientôt la question de l’organisation des cours, les méthodes d’enseignement, l’organisation institutionnelle de l’université.

Certains, radicaux, réclament purement et simplement la fin de l’université, estimant irréformable cette institution.

Archives INA

15 mai 1968 - Manifestation d'étudiants.

Manifestation d'étudiants

Entretiens

Un regard sur les événements par Jean Breteau, étudiant engagé dans le mouvement en 1968.

Jean Breteau

Un regard sur les événements par Claude Durand-Prinborgne, doyen de la Faculté de Droit.

Claude Durand-Prinborgne

Un mouvement très suivi par Pierre Cam, sociologue.

Pierre Cam

La fin du mouvement par Claude Durand-Prinborgne, doyen de la Faculté de Droit.

Claude Durand-Prinborgne

La fin du mouvement par Jean Breteau, étudiant engagé dans le mouvement en 1968.

Jean Breteau