La faculté de Médecine a une très ancienne tradition à Nantes. D’ailleurs, c’est à l’Ecole de chirurgie devenue Ecole libre de Médecine que fréquenta un jeune breton de Quimper René-Théophile Hyacinthe Laennec, l’inventeur du stéthoscope, que Nantes revendique comme sa plus grande gloire médicale.
C’est cependant plus tard, dans le courant des années 1970-90 que la recherche en santé connait un véritable essor à Nantes avec une croissance impressionnante du nombre de chercheurs mobilisés sur ce thème, passant d’une centaine à 900.
Des personnalités de la recherche biomédicale vont en effet bénéficier d’un contexte politique favorable, et de la volonté affirmée du CHU et de l'Université de Nantes, pour créer des laboratoires de recherche et constituer des équipes aux effectifs croissants.
Trente ans après la création de la première unité Inserm en 1981, dix-sept unités mixtes de recherche (UMR) et un centre dédié aux essais cliniques composent le pôle de recherche santé qui compte un effectif de près de 900 têtes chercheuses, chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs. Nantes a acquis une renommée nationale et internationale pour la qualité de sa recherche en cancérologie, en immuno-transplantation dans le traitement des maladies cardio-vasculaires, osseuses et digestives. Une vingtaine d’entreprises innovantes de biotechnologies, issues de la recherche nantaise, contribuent aujourd’hui au transfert des résultats de la recherche vers l’industrie