La réforme Faure, est suivie, en février 1969, de l’organisation des premières élections étudiantes.
La participation est très forte en médecine et pharmacie (75%), en IUT (64-68%), moyenne en droit (43%) et faible en Sciences-éco (30 %). Les élections sont annulées en Lettres et sciences humaines où le plan de participation est saboté. Elles sont réorganisées en mars avec une participation de 21,8%.
Par la suite le système des élections étudiantes aura du mal à trouver son équilibre, celles-ci peinant toujours davantage à mobiliser.
Une partie des plus virulents contestataires pendant les événements de mai 1968 continuera à s’opposer aux évolutions en cours, évoquant notamment une "autonomie bidon" et refusant le principe de l’élection "piège à cons".