Les années 1960 - Refondation tourmentée

Mai 1968 - une première revendication la mixité

Dans la presse

"Entre 1965 et 1968 s'est forgé un "esprit de mai" dans une effervescence sociale qui n'acceptait plus la représentation sociale ni le cadre idéologique ancien"

Yvon Chotard, Président de l'AGEN-UNEF à Nantes en 1968.

éclairage

Un contexte social qui se tend.

Le chômage en Europe

Vu par Frap

Une première revendication : la mixité

A Nantes, l’agitation commence non pas en mai 1968 mais dès décembre 1967 quand des étudiants se mobilisent, notamment dans la cité universitaire de Launay Violette. Ils réclament l’abrogation du règlement intérieur interdisant aux garçons la libre circulation dans les cités de filles.

Durant le mois de janvier une agitation monte en puissance, marquée par des intrusions en Cités-U, des occupations et des grèves de RU.

Le tournant du 15 février

Le 15 février, une manifestation d’environ 1000 étudiants se réunit face au rectorat qui est envahi. La manifestation est violement dispersée par la police, un événement considéré par certains comme le point de basculement du mouvement vers une radicalisation.

L’agitation se poursuit en mars et en avril, les motifs invoqués concernant principalement des questions de vie étudiante : le règlement intérieur des cités-U, le régime des bourses, l’insuffisance des capacités d’accueil des RU.

Entretien

Un regard sur l'Université d'avant 1968 par Jean Breteau, étudiant engagé dans le mouvement en 1968.

Jean Breteau

Les débuts de la contestation ? par Jean Breteau, étudiant engagé dans le mouvement en 1968.

Jean Breteau

Les débuts de la contestation ? par Claude Durand-Prinborgne, doyen de la Faculté de Droit.

Claude Durand-Prinborgne

Quel terreau pour la contestation ? par Pierre Cam, sociologue.

Pierre Cam