Les années 1960 - Refondation tourmentée

Le choix d'un campus à la campagne

Dans la presse

Campus excentré Jean-Louis Arretche Baraquements

L’université hérite d’établissements spatialement éclatés et elle est encore souvent logée de façon précaire – conséquences des bombardements de la seconde guerre mondiale.

Nantes doit faire face aux problèmes de croissance dus à l’explosion démographique et à l’exode rural que connaissent toutes les grandes villes à l’époque. Dans ce contexte, la ville renonce à un premier projet qui prévoyait la construction d’un pôle et d’une cité universitaires sur l’Ile Beaulieu.

A la place il est décidé d’implanter la future Faculté des sciences dans un site très arboré, en bordure de l’Erdre, dans le domaine de la Lombarderie acheté par la municipalité en 1958.

Le processus de création d’une zone universitaire au nord de la ville est ainsi enclenché. Dès l’année suivante, en 1959, la ville exproprie la propriétaire du château du Tertre, situé au cœur d’un magnifique parc à l’anglaise, pour y installer les futures facultés des lettres et du droit.

Si les sites retenus sont aujourd’hui urbanisés, il n’en est rien à l’époque. Seuls cohabitent avec ces propriétés de grandes familles quelques fermes. On y trouve même encore en 1960 quelques plants de vignes.

Archives INA

17 novembre 1966 - Le recteur Schmidt parle des nouveaux bâtiments du campus.

recteur Schmidt

Entretiens

L'ambition d'un projet architectural mené par Jean-Louis Arretche par Jean-Louis Kerouanton.

Jean-Louis Kerouanton

Un campus à l'américaine ? par Jean-Louis Kerouanton.

Jean-Louis Kerouanton

Le campus du Tertre, un site géographique unique ? par Bernard Bousquet, professeur à l'Institut de Géographie dès sa fondation.

Bernard Bousquet